Chloé, Guillaume et la Mule

Qui êtes-vous ?

Nous sommes Chloé et Guillaume, un couple de futurs cyclo-voyageurs en route pour l’Asie ! Nous avons prévu de parcourir les routes en tandem depuis chez-nous (Lyon) jusqu’à la fin de la terre (pédaler sur l’eau, c’est plus compliqué mais on y réfléchit..). Nous partons pour un voyage d’environ un an, un an et demi avec la majorité du trajet en vélo (excepté les steppes russes parce que c’est grand, c’est froid et qu’ils ne délivrent pas de visa suffisamment long). Au programme, pédalage, rencontre, prendre le temps, souffler, respirer, transpirer et profiter.

Comment s’appelle ce vélo ?

La Mule : parce qu’elle doit transporter nos affaires pendant 1 an et que le design de notre porte-bagages s’est fortement inspiré des chargements de mule. Un sac de chaque côté, et c’est parti ! (seule différence : c’est nous qui poussons et non la mule…)

Pourquoi un tandem ?

Nous avons choisi un tandem parce que c’est coooool !
C’est un type de vélo qui permet non seulement de partager l’effort mais aussi les inspirations du moment. Nous sommes suffisamment proches pour pouvoir discuter (et Dieu sait que Chloé aime parler 🙂 !), et nous terminons la journée à peu près aussi fatigués l’un que l’autre. Un bon compromis !
Petit avantage supplémentaire : il est possible de regarder le trajet, prendre des photos tout en pédalant (enfin pour celui qui suit).

Quelle configuration ?

Un cadre en acier pour pouvoir le réparer un peu partout si besoin.
Un tandem démontable en 3 éléments pour pouvoir utiliser tous les moyens de transports en commun sans (trop) galérer (sur le papier en tout cas, parce que les bus, train acceptent au minimum des bagages de 90 cm)
Un super porte-bagage de mule ! (pour transporter des sacs à dos de rando et pouvoir laisser la mule en bas de la montagne si besoin)

Un moyeu Rohloff pour sa fiabilité, sa robustesse et le fait de pouvoir changer les vitesses à l’arrêt.
Une dynamo dans le moyeu pour être autonome en électricité (avec un panneau solaire en complément)
Des freins à disques parce qu’à deux + bagages, ça fait lourd à arrêter !
Des pneus à toutes épreuves (routes plus ou moins carrossables en prévision)

Le commentaire de Yann :

Beau projet encore que celui de La Mule (Fatscal avait déjà donné ce nom à son fat pour ses facultés à emprunter les pires sentiers de montagne, cette fois c’est pour ses capacités de chargement). J’avais déjà réalisé quelques tandems démontables mais jamais en trois parties. Mais c’est surtout le porte-sac à dos qui est intéressant sur ce vélo.

Enfermez trois cerveaux qui carburent vite et fort pendant une heure dans la cabane et vous obtenez l’équation 1 + 1 + 1 = 10 !!! Résultat, une solution inédite de porte-sac : une gouttière sur le dessus pour mettre la tente (le dos de la mule) et les sacs à dos de part et d’autre dans une sacoche cavalière ou directement maintenus en opposition par un bâton de marche glissé entre leurs sangles entre-croisées.

Quelques jours plus tard, je lisais dans Carnets d’Aventures, un article d’Anthony sur un de ses voyage vélo et parapente : le plus galère est de trouver où laisser le vélo, transférer le matos des sacoches dans un sac à dos…

Allez les amis, bon voyage ! Faites vous du bien et prenez-en plein les yeux !